
Pendant que plusieurs rumeurs parlent de la situation alarmante dans la prison centrale de Goma Munzenze faisant état de trois cas de décès en moyenne par jour, liés soit à la famine, soit à la tuberculose ou d'autres maladies, le Directeur de cette maison carcérale Patrick Mukendi dément l'information et rejette toutes les allégations tendant à nuire dans la communauté.
« En moyenne, trois personnes meurent par jour dans la prison centrale de Goma Munzenze, suite aux conditions de détention suicidaires », c'est l'information qui se raconte, avant d'ajouter que la plupart meurent de faim, des maladies chroniques et que certains sont obligés de dormir entre les cadavres en décomposition dans la morgue de la prison.
Le directeur de la prison centrale de Goma s'inscrit en faux quant à ce, il a été contacté par la rédaction de congorassure.cd. Patrick Mukendi précise que les cas de décès dont on parle, lui il ne les reconnaît pas.
« Ça fait plus d'un mois que nous n'avons pas enregistré un cas de décès dans cette prison, comment les gens parlent de 3 cas en moyenne par jour ? Ce n'est pas sérieux ça, donc si tel est le cas dans quelques jours tous les détenus vont finir par mourir ? », s'interroge-t-il.
Il fait également savoir qu'il y a tout un programme nutritionnel respecté à la prison centrale que l'ONG MSF/Hollande appuie depuis 8 mois.
« Des prisonniers qui manifestement des signes des maladies sont suivis et subissent des traitements », souligne-t-il, mais reconnaissant qu'il y a rupture des stocks depuis trois (3) jours.
Pour ce qui est des cadavres en décomposition dans la morgue de la prison, Patrick Mukendi fait savoir que même ceux qui gèrent cette maison, sont des êtres humains, il y a des choses qui ne peuvent pas se faire, jusqu'à voir des corps se décomposer, c'est faux, a-t-il précisé, appelant ceux qui donnent ces fausses informations de venir la vérifier que de relayer les histoires insensées.
En outre, le Directeur de cette prison signifie le sens des organisations de droits de l'homme qui devraient plutôt alerter cette situation une fois vraie, qui d'ailleurs nombreuses ont des antennes à la prison centrale de Goma (Munzenze).
Enfin, Patrick Mukendi souligne sans heurts que l'information est totalement fausse, pas de décès depuis plus d'un mois, mais l'alerte reste sur la rupture des stocks depuis trois jours d'où l'aide sévère aussi nécessaire et importante.
Emmanuel MWENE, Goma