Officiellement reconnu comme un écosystème vulnérable par l'Union internationale pour la conservation de la nature en 2004, le lac Albert vient d’obtenir, 20 ans plus tard, le statut d’un lac en danger.
Par Joël Heri Budjo, Bunia
L'alerte est faite en ville de Bunia Chef-lieu de la province de l'Ituri par Ingénieur Patient Alema, un chercheur, expert en environnement. La dangerosité du lac Albert réside au niveau de la surexploitation des ressources qui se traduit par l'utilisation des engins de pêche prohibée dans cet espace qui, dans le temps faisait face à une pollution, a-t-il fait savoir.
« La situation de 2004 est différente de la situation de 2024. Mais aujourd'hui on a un fait très aberrant. La demande en terme de poisson est très élevée, on pêche avec des engins prohibés dans le littoral, dans la zone pélagique, et dans la zone de frayeur », regrette-t-il.
Au lac Albert, on note une disparition des espèces des poissons. Ce que fait que aujourd'hui beaucoup de poissons qui étaient abondant, dans le passé ne son plus abondant. Ingénieur Patient Alema, un chercheur et un expert en environnement parle d'une migration des espaces vers la partie Ougandaise, objet d'arrestations .
Il plaide pour le rétablissement de l'autorité de l'État sur toute l'étendue du lac Albert, mais aussi appliquer les normes environnementales de gestion de lac voire mettre fin à l'impunité pour permettre à l'unité de surveillance du lac Albert de jouer son rôle.
Signalons que, le lac Albert avec ses espèces délicieux fût le lac le plus poissonneux du monde dépend de ses réserves. En l'Est de la République Démocratique du Congo, il crée une limite naturelle entre la RDC et l'Ouganda par la province de l'Ituri.