
Au total, douze (12) prévenus impliqués dans l’affaire du coup d’Etat étouffé le 19 mai dernier, ont été entendus lundi 05 août devant le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant en chambre foraine à la prison de Ndolo, capitale de la République démocratique du Congo.
Tous, comme leurs prédécesseurs, ont admis de s'être rendu à la résidence du président de l’Assemblée nationale Vital Kamhere puis au Palais de la Nation, argumentant qu'ils y étaient sous la contrainte exercée par le défunt Christian Malanga, chef de bande de ces assaillants, tué dans la nuit du 19 mai dernier.
« Je suis mécanicien. J'ai été recruté par Papa Nimi. Il m'a parlé d'une ONG qui engageait les personnes en recherche d'emploi. Comme je recherchais un emploi qui payait mieux , j'ai accepté l'offre. Il m'a dit qu'il fallait se déplacer jusqu'à Kinshasa pour rencontrer le boss. En arrivant à Kinshasa, nous avions été forcé d'enfiler des tenues militaires par Christian Malanga qui détenait une arme à feu sur lui et de nous rendre à la résidence de Vital Kamhere et ensuite au palais de la Nation. Je suis un villageois. Je ne sais ni lire ni écrire (...) », a déclaré Ngimbi, l'un des douze prévenus présentés à l'audience de ce jour.
Rappelons que en date du 19 mai dernier, Christian Malanga et ses coéquipiers avait tenté un coup d'État à la résidence de Vital Kamerhe et au Palais du Peuple en ville province de Kinshasa.
DM Ngovoka, Beni