<p>Martin Fayulu, figure emblématique de l’opposition congolaise et président national de l’Ecidé.</p>
Kinshasa : Martin Fayulu exige la libération « des prisonniers politiques » Jean-Marc Kabund et Jimmy Kitenge
L’opposant congolais Martin Fayulu est sorti de son silence jeudi sur l’arrestation de l’ancien homme puissant du régime actuel tombé en disgrâce, Jean-Marc Kabund ainsi que celle de Jimmy Kitenge, membre important du parti de l’ex président Joseph Kabila.
Martin Fayulu, figure emblématique de l’opposition congolaise et président national de l’Ecidé.
L’opposant tacle une fois de plus le pouvoir en place. En effet, Martin Fayulu soutient que ces arrestations sont une preuve que le régime Tshisekedi chavire. Il revient également sur le cas récent de ce qu’il qualifie d’enlèvement d’un des membres de son parti politique, maman Marie Masemi. Ce régime est désespéré et aux abois, estime-t-il.
« La détention de Jean-Marc Kabund, celle de Jimmy Kitenge et l’enlèvement de Mama Marie Masemi sont des preuves de la dérive dictatoriale du régime Tshisekedi » commente Martin Fayulu, qui prévient que les fondements de la démocratie congolaises se fissurent.
Le président national de l’Ecide rappelle par ailleurs que la liberté d’expression est garantie par la Constitution de la République Démocratique du Congo. Contre toute attente, Martin Fayulu dit exiger de ce fait, la libération de ces deux détenus qui appartiennent-appartenait pour le cas de Kabund- aux camps qu’il a longtemps critiqués. Pour lui, les deux sont manifestement des prisonniers politiques.
L’ancien bras droit du président Tshisekedi, Jean-Marc Kabund, devenu un opposant farouche du régime il y a peu , a été arrêté et conduit au centre pénitentiaire de Makala le mardi 9 août 2022. Il est accusé d’avoir tenu des propos injurieux à l’encontre du chef de l’Etat lors de sa conférence de presse du 18 juillet dernier.
Le PPRD Jimmy Kitenge a quant à lui été emmené dans la même maison carcérale mercredi. Le transfert de ce communicateur du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie a eu lieu après qu’il a passé près de deux semaines dans les cachots de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
