Les déplacés de guerre du Camp de Don Bosco Ngangi, dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu sont en proie à une flambée de gale, localement connue sous le nom de SHISHIKARA. Ce constat a été fait par un reporter de GOFM lors d’une visite sur le terrain, le vendredi 21 juin 2024.
Les femmes et les enfants sont particulièrement affectés par cette maladie dont l'origine reste mystérieuse. Les victimes interrogées ont partagé leurs préoccupations avec GOFM, dénonçant l'absence de prise en charge médicale pour lutter contre cette infection hautement contagieuse. Elles appellent à l'aide des autorités et des organisations humanitaires pour obtenir les médicaments nécessaires afin de freiner la propagation de la maladie.
« Cela fait trois mois que cette maladie a refait surface dans notre camp. Elle se manifeste par de petits boutons qui provoquent des démangeaisons sur tout le corps. Dès qu'un membre de la famille est touché, tout le monde en souffre. Nous consultons le centre de santé, mais cela ne donne pas de résultats, et parfois nous utilisons des remèdes à base de plantes, sans succès », témoignent les déplacés du Camp Don Bosco Ngangi.
Les résidents expliquent que, dans le passé, une pommade fournie par les ONG permettait de traiter efficacement ces gales, mais depuis que ces organisations ont cessé leur soutien, la maladie a ressurgi.
Les femmes insistent sur le fait que la réapparition de cette maladie n'est pas liée à un manque d'hygiène, car l'approvisionnement en eau dans le camp est désormais adéquat. Elles réclament une intervention rapide pour enrayer cette épidémie et améliorer leurs conditions de vie.
Diddy MASTAKI