Plusieurs villages du groupement Mbulie, en chefferie des Batangi, territoire de Lubero, ne sont pas desservis en courant électrique produit par la Société Virunga Energies S.A.U. Les habitants de ces villages réclament la desserte en courant électrique conformément aux clauses du projet Virunga.
Ils ont adressé en janvier 2024, un mémorandum de revendication au directeur provincial de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) au Nord-Kivu, en l’Est de la République Démocratique du Congo, en rappel de leur lettre d’indignation datant du 31 octobre 2021.
La population des villages Ivungi, Kighali, Kivale, Kaviru, Kanyatsi, Katombi, … à travers ses notables souligne que le projet Virunga n’a eu aucun impact face au développement du groupement. Selon les causes du contrat avec l’ICCN, ce projet prévoit l’approvisionnement des villages riverains du Parc National des Virunga (PNVi) en courant électrique par Virunga Energies S.A.U et la construction des infrastructures de base notamment structures sanitaires, écoles, églises, …
« Nous regrettons fort l’absence du courant électrique dans les villages du groupement Mbulie qui seraient alimentés en premier, l’inexistence d’un nouveau protocole pour le projet de Virunga Energies et Virunga Fondation, l’inexistence des certains bâtiments des structures de développement de base telles que structures sanitaires, écoles, églises, la non-assistance aux familles touchées par l’inondation », lit-on dans ce mémorandum.
Ces habitants demandent à l’ICCN d’alimenter ce groupement en énergie électrique comme d’autres, d’appuyer les structures sanitaires, écoles et églises en infrastructures, d’assister les familles victimes de la catastrophe naturelle du 11 mars 2022.
De son côté, la direction provinciale de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature n’a encore réagi aux revendications. En attendant, des habitants du groupement de Mbulie prévoient un dialogue avec les responsables de l’ICCN en vue de trouver une issue favorable à cette problématique.
Ce mémorandum est adressé trois mois après la correspondance des élus nationaux du territoire de Lubero, dénonçant la non application des causes reprises dans le projet Virunga.
Martin Leku