Prélèvements illégaux de la taxe RAM : le CLC organise une marche de protestation mercredi prochain
Le comité laïc de coordination, CLC, a indiqué, dans une lettre d’information adressée au gouverneur de Kinshasa, qu’il sera dans les rues de la capitale le mercredi prochain.
Le CLC dit projeter cette marche afin d’exiger la cessation immédiate des prélèvements « illégaux » de la taxe du Registre des appareils mobiles (RAM) ainsi que la dépolitisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante. Et c’est dans une correspondance datée du 16 décembre 2021 et adressée à Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville-province de Kinshasa, que la structure l’a fait savoir.
Le CLC, qui dit se fonder sur la Constitution de la République démocratique du Congo, demande par ailleurs à l’autorité provinciale de la capitale congolaise d’instruire les forces de l’ordre afin qu’elles encadrent et sécurisent cette marche qui, selon le comité laïc de coordination, s’inscrit dans le cadre de l’exercice normal des droits et libertés fondamentaux garantis par la loi fondamentale de la République.
Par ailleurs, les organisateurs de ladite marche assurent le gouverneur de Kinshasa que pour que tout se déroule normalement lors de cette marche, qui aura comme points de rencontre Lemba – Terminus, Rond – point Sakombi, Marché Selembao, Marché Pascal 2 et comme itinéraire : Kianza – université – Avenue de la libération -Avenue Kasavubu, Stade tata Raphael Raphael, toutes les dispositions seront prises pour qu’il y ait un strict respect des gestes barrières.
Ces derniers jours, la controverse autour de la taxe RAM a refait surface dans l’opinion congolaise. Plusieurs voix continuent de s’élever contre ce prélèvement annuel de 7 USD, appliqué automatiquement et sans autorisation auprès de tous les propriétaires de téléphones à partir de la troisième génération.
La polémique a repris de plus belle après que la commission économique et financière de l’Assemblée nationale a déclaré ne pas avoir pu retracer les fonds générés par cette “taxe”, et a demandé au gouvernement de mettre un terme définitif à ces prélèvements. Une demande également réitérée par les sénateurs.
CMK