
Par Fabien Soko
La guerre qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo nécessite l’implication de tous, sans exception, pour qu’elle prenne fin. La fonction publique qui jusqu’à preuve du contraire est l’un des grands employeurs dans la région, a suffisamment d’effectif en son sein pouvant servir la Nation, pas seulement dans différents ministères, mais aussi et surtout, un personnel pouvant venir en appui aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Allons-y tous!
Mis à part le secteur de L’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, il est faisable et possible que nous nous enrôlions dans l’armée loyaliste sans empiéter au bon fonctionnement de l’appareil administratif.
Voici comment nous pourrons y parvenir. Chaque chargé des ressources humaines ou encore chaque chargé de l’administration devra consulter le T4 (tableau qui retrace les agents , nom postnom , numéro matricule, lieu d’affectation) pour y sélectionner tout agent ayant entre 18 et 45 ans.
Les employés sélectionnés devront être soumis à une formation militaire, question de les familiariser au maniement d’armes et aux techniques des guerres.
Toute cette main d’œuvre sera envoyée en ville et territoire de Beni avec pour mission d’appuyer les fardc à mettre complètement fin à l’aventure des ADF.
Du volontariat
Il est vrai que l’enrôlement au sein des FARDC relève d’un engagement personnel et réfléchi. Personne ne devrait être forcée de rejoindre l’armée. Mais hélàs à l’allure où vont les choses, comme nous aimons le dire « lisolo ya mabele », l’apport de tout agent de l’Etat est crucial pour venir à la rescousse de ceux qui souffrent le martyre depuis plusieurs années. Cela sera aussi une occasion de servir la nation. C’est peut-être le prix à payer pour se rassurer que la vraie paix sera retrouvée. Et après cette noble mission d’appui aux fardc, chacun pourra regagner son poste d’attache.
Puisse l’esprit patriotique nous guider si par moment nous (agents de l’Etat) ne réalisons pas que la nation est attaquée et que notre apport s’avère plus que nécessaire.
Si nous ne faisons rien et nous nous contentons d’observer nous rendrons des comptes aux futures générations. Nous serons probablement jugés des complices dans ce qui a l’air d’un plan latent de balkanisations de ce beau pays, don de nos ancêtres.
J’espère de tout cœur que tout congolais épris d’amour pour son pays, âgé de 18 à 45 ans, évoluant dans la fonction publique, dans les régies financières, dans les fonds publics, et dans n’importe quelle entreprise de l’Etat congolais , va s’enrôler au sein des FARDC en renfort aux troupes qui sont déjà à pieds d’œuvre pour sauver Beni.