
La République démocratique du Congo vient de franchir une étape majeure dans son engagement pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de la rétention scolaire. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a officiellement validé, samedi 26 juillet, la Stratégie nationale de l’alimentation scolaire.
La cérémonie s’est tenue au Salon Kasaï de l’Hôtel Pullman à Kinshasa, au cours d’un atelier réunissant les différentes parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre des cantines scolaires. L’événement a été marqué par la signature de l’Acte d’Engagement, par lequel les partenaires éducatifs, institutionnels et techniques ont réaffirmé leur volonté commune de mettre en œuvre cette réforme ambitieuse.
Portée par la ministre d’État Raïssa Malu, cette stratégie s’aligne avec la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui considère l’alimentation scolaire comme un levier stratégique pour non seulement améliorer les performances scolaires, mais aussi renforcer l’accès et la rétention des élèves, notamment dans les zones rurales et vulnérables.
Outre sa dimension éducative, ce programme vise également à stimuler le développement économique local, en intégrant des chaînes d’approvisionnement agricoles locales pour approvisionner les cantines scolaires. Une approche intégrée qui pourrait générer de l’emploi et renforcer la sécurité alimentaire.
L’initiative s’inscrit dans la continuité des engagements pris par la RDC lors des sommets internationaux sur les repas scolaires : à Paris en 2021, à Dakar en 2023, et en préparation du Sommet mondial de Fortaleza prévu en 2025. À travers cette feuille de route, la RDC entend consolider son rôle au sein de la School Meals Coalition et démontrer que l’alimentation scolaire peut être un puissant catalyseur de développement durable.
Diddy MASTAKI