
Un an après sa prise de fonctions comme ministre du Commerce Extérieur en République Démocratique du Congo, Julien Paluku Kahongya dresse un premier bilan de son action, tout en ouvrant la voie à une réflexion plus large sur les défis de la gouvernance économique.
Dans un message publié samedi 14 juin sur le réseau X (ex-Twitter), le ministre rappelle l’importance de traduire les promesses en actes : « Entre dire et faire, nous essayons modestement et loyalement de remplir notre devoir, dans le respect des six (06) engagements du Président de la République Felix Tshisekedi, avec la coordination de l’action gouvernementale par la Première Ministre, Judith Suminwa ».
Julien Paluku reconnaît que les défis restent immenses et que le chemin est encore long, mais insiste sur l’importance de commencer et de passer à l’action : « Ce qui compte, c’est de commencer, d’oser faire et de faire-faire ».
En déplacement en Chine, l’ancien gouverneur du Nord-Kivu profite de son séjour pour comparer les trajectoires de développement de la RDC et de la Chine. Il rappelle que ce pays Asiatique faisait face à des défis similaires à ceux de la RDC avant son décollage économique à la fin des années 1970.
Le ministre Congolais du Commerce extérieur annonce d’ailleurs la publication prochaine d’un article issu de ses recherches, dans lequel il analysera les leçons à tirer de l’expérience Chinoise en matière de gouvernance économique et commerciale.
Ce bilan à mi-parcours intervient dans un contexte où le commerce extérieur Congolais est confronté à de nombreuses difficultés : déséquilibre de la balance commerciale, faiblesse de la transformation locale, dépendance aux exportations de matières premières et lenteur dans la diversification de l’économie.
Diddy MASTAKI