
À Goma, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, les rebelles du M23 ont commencé à vendre des documents parcellaires, provoquant des inquiétudes parmi les habitants. Selon un agent de la circonscription du cadastre et des titres immobiliers, un certificat parcellaire coûte huit cents et quinze (815) dollars américains plus cinquante (50), tandis qu’un contrat emphytéotique d’une durée de trois ans renouvelable est facturé à quatre cents et quinze (415) dollars américains plus cinquante (50) dollars américains.
L’agent a expliqué : « Si tu n’as pas de documents, on pourra confisquer ta parcelle et l’utiliser pour d’autres projets. Par exemple construire un hôpital de l’État... » Ces actions se basent sur l’article 53 de la loi foncière, qui stipule que « le sol et le sous-sol appartiennent à l’État ».
La population locale se dit choquée et vulnérable face à cette situation. Plusieurs habitants appellent les autorités Congolaises à intervenir et à accorder des mesures d’accompagnement, compte tenu des difficultés socio-économiques que traverse la ville.
Cette initiative du M23 soulève des questions sur la sécurité foncière et la régularisation des parcelles à Goma, dans un contexte déjà marqué par l’insécurité et la précarité économique.
Rédaction