Le 31 juillet, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a exprimé sa satisfaction après l'annonce d'un cessez-le-feu entre la République Démocratique du Congo (RDC) et les parties en conflit dans la région est du pays.
Cette annonce, faite par la présidence Angolaise, prend effet à partir du 4 août. La MONUSCO a également affirmé son engagement à soutenir le mécanisme de vérification ad hoc qui sera mis en place pour surveiller la mise en œuvre de cet accord.
L'annonce a été faite à la suite de la deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, qui s'est tenue le 30 juillet à Luanda, en Angola, sous la médiation du président Angolais João Lourenço.
Bruno Lemarquis, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef ad intérim de la MONUSCO, a exprimé le soutien des Nations Unies à ce cessez-le-feu, qu'il considère comme une étape cruciale vers la désescalade de la violence dans la région.
Cependant, la diplomatie Rwandaise a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas d'un cessez-le-feu entre les gouvernements de Kinshasa et de Kigali.
« La présidence Angolaise n'a jamais annoncé un cessez-le-feu entre les gouvernements de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. Elle a simplement annoncé que les ministres des Affaires étrangères de la RDC, de l'Angola et du Rwanda se sont accordés sur un cessez-le-feu entre les parties en conflit à l'est de la RDC », a déclaré Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, dans une publication sur son compte X.
Cette précision du Rwanda met en lumière la complexité de la situation sur le terrain et souligne l'importance d'un engagement soutenu de la communauté internationale pour parvenir à une paix durable dans la région des Grands Lacs.
Diddy MASTAKI