Lors d'une session du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la crise en République Démocratique du Congo (RDC), la France et les États-Unis d'Amérique ont insisté sur l'urgence d'une solution politique et appelé au retrait des troupes étrangères, notamment celles du Rwanda, présentes sur le territoire Congolais.
Le représentant de la France, Nicolas de Rivière, a souligné l’importance d’une approche politique pour résoudre la crise. « Une solution politique est plus que jamais indispensable », a-t-il déclaré, ajoutant que le président Emmanuel Macron est personnellement engagé dans les efforts de médiation pour parvenir à un règlement durable du conflit dans l'est de la RDC.
De son côté, la représentante des États-Unis d'Amérique, Linda Thomas-Greenfield, a fermement exigé le retrait immédiat des quatre mille (4.000) hommes de la troupe rwandaise stationnés en RDC, pointant du doigt leur rôle dans la déstabilisation de la région. Elle a également appelé le M23 à se retirer immédiatement dans ses positions initiales, conformément aux accords précédemment établis.
En parallèle, les États-Unis d'Amérique ont exhorté les autorités Congolaises à agir rapidement contre les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), un groupe armé actif dans l'Est de la RDC et à mettre fin à tout soutien que ce groupe pourrait recevoir. Washington estime que la présence des FDLR contribue à l'aggravation des tensions avec le Rwanda.
Ces interventions des deux puissances mondiales reflètent une volonté de contenir l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC, où les groupes armés continuent de s’affronter pour le contrôle des ressources naturelles. Le Conseil de sécurité de l’ONU exhorte toutes les parties à respecter les accords du cessez-le-feu et à s’engager pleinement dans un dialogue politique afin de rétablir la paix et la sécurité dans la région.
Diddy MASTAKI