
Issues de différentes structures de la province de l'Ituri dont la société civile, le comité de déplacés et les communautés ethniques locales, une centaine de jeunes prennent part à un atelier de deux (02) jours.
En ville de Bunia, les participants échangent sur les causes de discours et messages de haine voire la manipulation des jeunes à travers les réseaux sociaux, le manque de culture de tolérance élargi aux conflits identitaires, les divergences d’opinion, de croyances religieuses, mais aussi la faiblesse de l’autorité de l’Etat qui suscite ces antivaleurs.
Si le gouvernement doit renforcer son autorité pour consolider la paix en province de l'Ituri, les jeunes doivent aussi s'engager à privilégier le dialogue pour résoudre leurs différends, dans la tolérance et l’amour en vue de contribuer à la pacification de cette province, a indiqué Benjamin Mechiki président de la coordination nationale des jeunes intercommunautaires.
Avec l’appui de la section des affaires politiques de la MONUSCO, cet atelier de deux (02) jours est organisé par la coordination nationale des jeunes intercommunautaires au Congo. Objectif, d’impliquer toute la jeunesse dans la recherche d’une paix durable.
Tenez, dans la province de l'Ituri, des jeunes sont de plus en plus actifs dans les antivaleurs. Ils composent l'effectif majeur de groupes armés à travers la province et sont à l'origine de la destruction du pays.
Toujours présents, dans des manifestations, ils se décident derrière les politiciens qui après avoir bénéficié les soutiens de la jeunesse ils les abandonnes. L'État Congolais s'occupe moins de la jeunesse qui se voit toujours être appelé un espoir de demain. Qui profite du présent ?
Joël Heri Budjo