
La diaspora congolaise en Belgique a réalisé un grand coup de solidarité en organisant une collecte d'aide humanitaire pour les déplacés du Nord-Kivu, touchés par le conflit armé mené par la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda. Grâce à l'unité et à la détermination des diverses associations de la communauté Congolaise en Belgique, pas moins de 40 tonnes d'aide ont été rassemblées pour venir en aide aux victimes de cette crise.
Cette aide, qui comprend à la fois des vivres et des non-vivres, sera distribuée en priorité aux personnes déplacées se trouvant au camp, situé dans le territoire de Nyiragongo. Dido Lakama, coordinateur international de SOS RD-Congo, actuellement en visite à Goma, a précisé que cette opération se déroule en collaboration avec les associations partenaires de SOS RD-Congo présentes sur place.
« Depuis mars, nous avons lancé une grande collecte de fonds en Belgique, qui a abouti à la collecte de 40 tonnes d'aide. Sur ce total, 16 tonnes sont déjà arrivées à Kinshasa, tandis que d'autres ont été acheminées par voie maritime jusqu'à Dar-Es-Salam. À Goma, nous avons également organisé une collecte de fonds locale qui nous a permis d'acheter des denrées alimentaires et d'autres produits nécessaires pour les personnes dans le besoin », a expliqué Dido Lakama.
Cette initiative a été chaleureusement saluée par les organisations humanitaires de l'Est de la RDC, notamment la Ligue pour la Solidarité Congolaise. Sa coordinatrice a souligné que l'aide de SOS RD-Congo est cruciale pour répondre aux besoins essentiels des déplacés, qui manquent principalement de nourriture et de soins. Elle a également rappelé que la solidarité en temps de crise est d'autant plus précieuse, citant la coopération lors de l'éruption volcanique de 2021 comme un précédent positif.
Dorénavant, SOS RD-Congo prévoit d'assister plus de 1000 ménages dans les camps de déplacés, avec une première distribution prévue vendredi 29 août au camp de Bushagara. Cette action vise à soulager les souffrances des familles qui ont été contraintes de fuir les violences, tout en appelant à un retour rapide de la paix pour permettre un retour à une vie normale.
La rédaction