
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a annoncé ce lundi 2 septembre son intention d'enterrer deux cents (200) personnes décédées à cause de la guerre d'agression menée par le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda. Ces décès, survenus en grande partie en raison de maladies et de la famine, sont le résultat d'une assistance insuffisante et de la lenteur de la réaction des autorités face à la crise humanitaire.
Depuis la réapparition du M23 dans l'Est de la RDC, environ deux millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers, trouvant refuge dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma. Ces camps, souvent surpeuplés et manquant de ressources essentielles, sont devenus des lieux de souffrance extrême où les conditions de vie sont inhumaines.
Les décès récents, attribués à l'absence de soins médicaux adéquats et à un manque de nourriture, ont mis en lumière l’incapacité du gouvernement à fournir l’aide nécessaire à ces populations vulnérables.
Les organisations humanitaires présentes dans la région dénoncent régulièrement la gravité de la situation et appellent à une aide d'urgence. Selon elles, les conditions actuelles dans les camps de déplacés sont insoutenables, et des mesures immédiates doivent être prises pour éviter que d'autres tragédies ne se produisent.
Le conflit avec le M23, qui continue de déstabiliser la partie Est du pays, a des conséquences dévastatrices sur la population civile. Les actions militaires, souvent menées avec le soutien de forces extérieures, ont forcé des milliers de familles à abandonner leurs maisons et à vivre dans des conditions de grande précarité.
La communauté internationale est de plus en plus sollicitée pour intensifier ses efforts en vue d'une résolution pacifique du conflit et d'une meilleure protection des civils. En attendant, les déplacés de Goma continuent de vivre dans une détresse quotidienne, victimes collatérales d'une guerre qui n'en finit pas de ravager la région.
Diddy MASTAKI