
Dans la province de l'Ituri, plus de 3500 ménages répartis dans plus de 20 camps de pêche ou villages côtiers sont victimes de la montée des eaux du lac dans la partie de la Chefferie des Mokambo. Ces personnes qui vivent sans assistance ne savent à quel saint se vouer.
D'après le service provincial de la protection civile, dans la zone plus touchée, une distance de plus de 800 mètres du bord est envahie avec de destruction des maisons, barques, filets, avec comme conséquences, déplacement de la population.
En a croire Robert Ndjalonga, la montée des eaux du Lac Albert dans le territoire de Mahagi est à ce jour, à l'origine d'un conflit voir mésentente entre les agriculteurs et les déplacés ou les pêcheurs et les risques d'exposition aux maladies suite respectivement à la montée des eaux du Lac Albert et des mauvaises odeurs dégagées de ses eaux dans certains camps de pêche ou villages côtiers dans la partie de la Chefferie des Mokambo.
« En effet, les habitants de Village Ther Arabi, en groupement des Apala montent au créneau en expulsant les déplacés victimes de la montée des eaux du lac car ils occupent leurs champs et procèdent à des destruction méchante des cultures », affirme-t-il.
Cependant, poursuit le coordonnateur provincial de la protection civile pour le Camp de pêche Songa Ndaru 1, ce sont les pêcheurs qui seraient à l'origine de la destruction, l'envahissement des champs et de la destruction des cultures.
Par ailleurs, au Camp de pêche de Muguma, la population est exposée à la respiration ou l'inhalation d'oxygène/air de mauvaise odeur dégagé par les eaux du lac avec des risques permanents sur la santé humaine, a-t-il renchérit.
Tenez, pour la situation du camp de pêche Ther Arabi, grâce à la médiation de la société civile, menée le 07 octobre, un terrain d'entente serait trouvé entre les deux parties pour l'intérêt commun de la communauté.
D'où la mise en place des mécanismes de préparation, prévention-reduction et réponses d'urgence est nécessitée dans le cadre de la coordination et gestion de ces phénomènes et conséquences catastrophiques.
Il sied de retenir que cette montée des eaux avait repris depuis le premier semestre de l'année en cours et touchent les côtes du lac Albert dans les trois territoires dont Mahagi, Djugu et Irumu.
Les efforts du gouvernement et ses partenaires sont de plus, sollicités, car étant d'importance capitale pour les préparations, préventions et réponses, a-t-il conclu.
Joël Heri Budjo