Les déplacés de guerre dans l'urgence sanitaire, un appel à l'aide des femmes et enfants à cette période pluvieuse
| Société
Au site Don Bosco, en territoire de Nyiragongo par exemple, la saison des pluies s’abat durement sur les déplacés, en particulier les femmes et les enfants qui vivent dans des conditions extrêmes. Les abris de fortune, faits de bâches usées et de matériaux précaires, ne résistent plus aux intempéries, exposant les familles à de graves problèmes de santé. Une situation similaire est vécue dans tous les autres camps, comme Kanyaruchinya, Kibati, Lushagala, etc,... Les témoignages recueillis par Congorassuré.cd révèlent une situation critique.
« Les pluies inondent nos huttes. Nous passons la nuit debout avec nos enfants pour ne pas être trempés. Même les femmes enceintes n’ont pas d’autre choix », explique une mère avec désespoir.
Ces conditions favorisent la propagation de maladies telles que la grippe, la fièvre et le paludisme chez les enfants. Les femmes enceintes, quant à elles, souffrent de stress intense et d'infections vaginales, faute de soins appropriés et d’un environnement sain.
La détérioration des conditions sanitaires au sein du camp inquiète les déplacés qui, démunis, lancent un cri d'alarme.
« Nous demandons de l'aide : des bâches, des moustiquaires et des matelas. Nous ne pouvons plus continuer ainsi », plaident ces femmes, exprimant leur besoin urgent d’un soutien gouvernemental pour faire face à cette crise.
Alors que les pluies s'intensifient, la situation dans des camps devient de plus en plus préoccupante. L’intervention rapide des autorités et des organisations humanitaires est indispensable pour prévenir une catastrophe sanitaire et soulager ces familles vulnérables.
Diddy MASTAKI
