
La Synergie nationale des mouvements citoyens et organisations de défense de droits de l'homme a invité lundi 20 mars à Kinshasa, le Président de la République Félix Tshisekedi et le bureau de l'Assemblée Nationale à s'impliquer en vue de voir rétablir les droits du député National Edouard Mwangachuchu en détention.
D'après ce collectif, le Président de la République qui prône la paix, l'unité nationale et l'État de droit devrait réserver un œil particulier à ce dossier afin d'éviter toute manipulation qui serait émise par "des extrémistes qui mettent chaque jour à terre les valeurs de la liberté fondamentales et démocratiques".
Aux organisations de défense de droits humains au niveau national et international, cette synergie a appelé à la mise en place d'une synergie pour faire respecter la dignité de cet élu du peuple afin que le droit soit dit.
Ils ont par la même occasion annoncée des activités sur toute l'étendue du territoire national pour exprimer leur mécontentement par rapport à la brutalité avec laquelle le député Mwangachuchu aurait été arrêté et l'instrumentalisation politicienne à laquelle ce dossier fait face.
Tout en reconnaissant qu'ils sont dans une société démocratique et fondée sur les règles de droit, ces organisations non gouvernementales et mouvements citoyens appellent à une justice juste pour "ce citoyen Congolais héritier de Patrice Emery Lumumba et d'Étienne Tshisekedi".
Pendant ce temps, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, un autre groupe des mouvements citoyens et groupes de pression a rejeté en bloc les déclarations de certaines brebis galeuses se disant les ONG et mouvements citoyens fictifs demandant la libération de Mwangachuchu, mêlé dans une affaire pendante devant la Haute cour militaire de la République Démocratique du Congo, poursuivi pour le Chef des accusations de trahison, atteinte à la sûreté de l'État, participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs, détention illégale des munitions de guerre et incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et au devoir.
Ce collectif des mouvements citoyens se dit non concerné par cette déclaration des personnes non autrement identifiées manipulées pour faciliter Édouard Mwangachuchu à s'échapper des mains de la justice congolaise qui démontre la complicité de certaines personnes dans la guerre d'agression des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda sont victimes les citoyens kivuciens.
Par ailleurs, ils ont indiqué que l'arrestation de Mwangachuchu est une question de sécurité nationale et non la haine contre une quelconque tribu, et cela, à l'instar des autres citoyens Congolais qui se trouvent dans les prisons sur toute l'étendue du territoire national pour la même cause.
La Rédaction