
Résurgence du M23 au Nord-Kivu : Plus de 17.000 déplacés vivent dans des centres collectifs et familles hôtes de Rutshuru centre et Kiwanja
La situation humanitaire déjà précaire à Rutshuru au Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo ne cesse de se détériorer en raison de la persistance d’affrontements armés entre l’armée Congolaise et les combattants du mouvement du 23 mars (M23).
Depuis le début des affrontements entre l’armée loyaliste et les combattants du M23 jusqu’au 14 juin dernier, plus de dix sept milles (17 000) personnes déplacées vivent dans des centres collectifs et familles hôtes de Rutshuru centre et Kiwanja.
Selon le rapport de OCHA, malgré ce contexte d’insécurité incertain, les acteurs humanitaires continuent d’intervenir dans la zone, bien que certaines localités ciblées pour des évaluations et interventions, dont celles entre Burayi et Bunagana, demeurent inaccessible.
Depuis le 7 juin dernier, l’ONG Première urgence internationale offre, à travers une clinique mobile, des soins de santé gratuits et un appui nutritionnel à environ treize milles (13 000) personnes déplacées logées dans trois sites spontanés (Mater-Dei, Kisoko et Adventiste) à Masisi. L’intervention fait suite à une évaluation récente qui a révélé des taux élevés de malnutrition (15,9%) dans ces sites attribués à la faible accessibilité aux services médicaux et soins nutritionnels. En sus des besoins nutritionnels, au moins huit cents soixante (860) enfants vivant dans ces sites sont en rupture scolaire pour lequel aucun acteur n’apporte actuellement une réponse, renseigne le rapport de OCHA.
Par DM Ngovoka