
Le chef de la diplomatie congolaise Christophe Lutundula juge "très scandaleux" et "inacceptables", les propos du chef de la délégation du Conseil de sécurité de l'ONU Nicolas de Rivière qui a séjourné du 9 au 12 mars en RDC.
Les autorités de la République démocratique du Congo ne cachent pas leur colère après la visite d'une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU. En effet, lors de cette visite, l’ambassadeur français à L’ONU, Nicolas de Rivière a déclaré que le rôle de la pacification de l’Est du pays ne revient pas à cet organisme international mais plutôt aux autorités de Kinshasa.
Pour le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula qui a déclaré dans la foulée que les forces armées de la RDC font face à trois armées dans les affrontements qui se déroulent à l'est de la RDC, "Il est est extrêmement grave qu’on vienne pour effectuer une mission noble, qu’on vous fasse le diagnostic et qu'ensuite vous fassiez le ponce Pilates".
"Les FARDC font face à 3 armées : Une armée terroriste (M23) et 2 armées régulières. Comprenez-moi bien. Il faut que les choses soient claires", a insisté Christophe Lutundula dans un point de presse co-animé avec son collègue de la communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
M. Lutundula juge également "inadmissible, incorrect et à la limite scandaleux" d'imposer à la RDC d'accueillir "les génocidaires, dont les FDLR en 1994 et de dire à ce pays qui a été contraint de le faire que ce pays est responsable des tragédies subies par sa population".
"C'est extrêmement grave, c'est une erreur de penser que les autorités actuelles de la RDC pensent qu'il y a un pays dans le monde qui va résoudre les problèmes du peuple congolais", a ajouté le ministre congolais des Affaires étrangères.
CongoRassure