Après la rencontre bâclée du mardi 27 juillet des représentants des confessions religieuses, le président de la chambre basse du parlement a reçu, mercredi 28 juillet, les deux groupes en désaccord, les catholiques et l’ECC d’une part, et le groupe des six d’autre part.
Deux réunions et des recommandations
Christophe Mboso s’est longuement entretenu avec les représentants de la CENCO, dont Mgr Marcel Utembi, président de la structure, accompagné de l’abbé Nshole et d’un délégué représentant le pasteur Bokundoa, chef de l’Église du Christ au Congo (ECC).
Et si le sujet au cœur de leurs échanges n’a été révélé par aucune des parties, tout porte à croire que les personnalités présentes ont évoqué la débâcle de la réunion organisée mardi dernier dans le but de désigner le futur président de la CENI, réunion qui s’est terminée sur une mauvaise note.
Et plus tard dans la journée, le président de l’assemblée nationale a rencontré le groupe des six, qui à la surprise générale a décidé de désigner le futur président de la centrale électorale en l’absence de la CENCO et de l’ECC. Monsieur Mboso a exhorté ceux-ci d’harmoniser avec la partie laissée pour compte afin de trouver un meilleur consensus autour du nom du candidat président de la CENI.
Au terme de cette rencontre, s’adressant à la presse, le représentant de la Communauté islamique du Congo, qui fait partie du groupe des Six, a résumé en quelques mots les points autour desquels se sont articulés leurs échanges.
Selon sa déclaration, le président Mboso a fait plusieurs recommandations, dont celle de l’unité. « Il y a des recommandations qui ont été faites par l’autorité que nous venons de rencontrer, notamment celle de l’unité […] » a-t-il révélé avant de préciser qu’ils comptaient revenir le même mercredi au bureau de l’Assemblée nationale. « Nous revenons dans presque une ou deux heures » a-t-il dit, rassurant qu’une rencontre entre le groupe des six et l’Eglise catholique ainsi que l’ECC était également prévue.
48 heures de plus pour gommer les divergences
Le bureau du président de l’Assemblée nationale a annoncé qu’à la suite de la double réunion tenue aujourd’hui entre M. Mboso et les représentants des confessions religieuses, ces derniers disposent d’un délai supplémentaire de 48 heures pour transmettre les dossiers complets de leurs candidats en vue de leur validation par l’Assemblée nationale. Toutefois, il a été sciemment spécifié par le cabinet de Christophe Mboso que le délai expire le vendredi 30 juillet 2021 à minuit.
Par Christina Mukongoma, Kinshasa