Nouveaux massacres dans le territoire de Beni; les forces vives réclament un dialogue avec les politiques et l'armée
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Une nouvelle vague de tueries a été enregistré depuis mardi 18 avril 2023 dans le groupement de Batangi-Mbau, en territoire de Beni au Nord-Kivu. Plusieurs civils ont été tués par les terroristes ADF et d'autres portés disparus dans les villages Tapis Rouge, Katerrain et Mambumembume aux environs de Mamove, c'est dans le Secteur de Beni-Mbau, rapporte les forces vives locales.
“Jusqu'à ce jeudi 20 avril 2023, neuf (09) corps sans vie ont été retrouvés. Au moins 15 (quinze) autres personnes ne font plus signe de vie depuis qu'elles ont quitté leurs domiciles en direction de leurs champs situés dans les zones qui ont été attaquées, ” rapporte Kinos Katuo, président des forces vives de Mamove.
Tout en alertant sur la présence des combattants ADF dans plusieurs coins du groupement de Batangi-Mbau, cet acteur de la société civile appelle la population à ne pas fréquenter les zones à haut risque telles que les villages Samboko, Mutueyi, Tukutama, Maleki et Aveyi.
Préoccupé par la répétition des tueries dans le groupement Batangi-Mbau, Kinos Katuo estime urgent l'extension des opérations militaires conjointes entre l'armée Congolaise et l'armée Ougandaise sur cette zone en vue de mettre en déroute les combattants ADF qui y poursuivent les atrocités.
“Il est inadmissible que les tueries se poursuivent depuis 2014 alors que nous avons une armée nationale mandatée pour défendre le territoire national et protéger les civils. Il est grand temps que les opérations militaires Shujaa soient également menées dans cette partie comme c'est le cas pour le secteur Ruwenzori et la chefferie de Watalinga,” indique Kinos Katuo.
Toutefois, un dialogue tripartite entre les couches de la société civile, l'armée Congolaise et les autorités politiques est propice, poursuit-il.
“Ce dialogue mettra autour d'une même table les acteurs de la société civile forces vives, les autorités militaires et les politiciens en vue de trouver une solution durable au problème des massacres dans la région de Beni”, indique-t-il.
Nicole Lufungi Beni
