
Mardi matin, de violents combats ont éclaté à Ndumba, Kabase et Mushirwa entre les combattants du M23, soutenus par le Rwanda, et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées les Wazalendo. La situation sur le terrain reste extrêmement tendue.
Par Diddy MASTAKI, Nord-Kivu
Dans ce contexte de conflit intense, une nouvelle bombe a explosé mardi à Bweremana, tuant un soldat des FARDC et blessant huit autres personnes, dont quatre soldats, trois femmes civiles et un enfant.
La population locale, qui avait résisté pendant plusieurs mois, commence à montrer des signes de panique et d'inquiétude face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire. Les habitants de Bweremana, en particulier, sont plongés dans une peur totale alors que les combattants du M23 continuent de se rapprocher dangereusement de leur zone.
Des sources sur le terrain rapportent que les rebelles du M23 ont lancé une nouvelle attaque contre les positions des FARDC, rompant ainsi la trêve humanitaire qui devait prendre fin le vendredi 19 juillet, conformément à la demande de Washington à tous les belligérants.
Alors que les FARDC et le Wazalendo tentent toujours de respecter le cessez-le-feu, la situation reste volatile et imprévisible. Les autorités locales appellent à une action urgente pour protéger les civils et stabiliser la région.