La prise de la localité de Kalembe par des groupes armés a ravivé les critiques sur la gestion de la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo. Le député honoraire, Jean-Baptiste Kasekwa, a vivement dénoncé l'inaction du gouvernement central face à la détérioration continue de la situation dans cette partie du pays.
« La chute de Kalembe révèle l’irresponsabilité du gouvernement central. Si l'abandon des populations se poursuit, le pays court un grave danger », a déclaré Jean-Baptiste Kasekwa dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Il a ajouté que la situation nécessite une remise en question urgente des stratégies de défense et de sécurité.
Le Nord-Kivu, région riche en ressources naturelles, mais meurtri par de conflits, reste sous la menace constante de groupes armés qui exploitent les faiblesses des institutions de l'État. Les récentes avancées de ces milices dans des localités comme Kalembe soulignent les lacunes dans la gestion sécuritaire, plaçant des milliers de civils dans une situation précaire.
Jean-Baptiste Kasekwa a exhorté les autorités Congolaises à repenser leurs approches et à prendre des mesures immédiates pour sauver la RDC. « Il est temps de repenser les stratégies pour sauver la RDC », a-t-il martelé, appelant à une action gouvernementale rapide et concrète pour protéger les populations civiles et restaurer l'autorité de l'État dans les zones déstabilisées.
Alors que l'insécurité continue de croître dans cette région, les voix s’élèvent de plus en plus pour demander des réformes profondes et une réponse immédiate à la crise sécuritaire. Le gouvernement central est désormais sous pression pour agir et éviter une expansion des violences à d'autres régions du pays.
Diddy MASTAKI