Le procès de l'affaire Malanga en République Démocratique du Congo (RDC) continue de révéler des nouveaux détails. Youssouf Ezangi, prévenu identifié comme recruteur du mouvement New Zaïre, a déclaré devant le tribunal militaire que Christian Malanga n'a pas été appréhendé vivant. Selon ses affirmations, Malanga aurait été abattu avant même d'être capturé.
« La jeep de Malanga a pénétré le Palais de la nation sans aucune résistance », a ajouté Ezangi lors de l'audience du lundi 1er juillet, soulignant les circonstances troublantes entourant l'incident.
Christian Malanga, une figure controversée et leader du mouvement New Zaïre, été impliqué dans diverses activités politiques et militantes dont la recente tatentive de coup d'état déjouée par l'armée Congolaise. Son implication supposée dans des incidents au Palais de la nation a captivé l'attention nationale et internationale, suscitant des débats sur la sécurité et la stabilité politique en RDC.
Le témoignage de Youssouf Ezangi apporte une nouvelle dimension à l'affaire Malanga, mettant en lumière les circonstances exactes de la mort de Malanga, après plusieurs rumeurs sur son exécution sommaire après qu'il a été capturé vivant alors que les FARDC déjouéaient une tentative de coup d'Etat contre le régime de Kinshasa.
Le tribunal continue d'examiner les preuves et de recueillir des témoignages dans cette affaire complexe et sensible, dans le but de faire toute la lumière sur les événements ayant conduit à la mort présumée de Christian Malanga et aux implications pour la destabilisation des institutions du pays.
Diddy MASTAKI