
Au lendemain de violentes frappes aériennes attribuées à l’Iran sur Tel-Aviv, ayant causé la mort de plusieurs civils, dont des femmes et des enfants, le Premier ministre Israélien Benyamin Netanyahou a prononcé un discours ferme, promettant une réponse « rapide et écrasante ».
« L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre de femmes, d’enfants et de civils innocents et cela se produira bientôt », a-t-il déclaré, depuis un site d’intervention d’urgence, en présence des secours et du commandement du front intérieur.
Le chef du gouvernement Israélien a qualifié la situation de « bataille existentielle », face à un ennemi qu’il accuse de « planifier la destruction » d’Israël. Tout en exprimant son soutien aux familles endeuillées, il a lancé un appel pressant à la population : « Nous envoyons un câlin aux familles et appelons une fois de plus chaque citoyen à respecter les consignes, car cela sauve des vies ».
Selon Netanyahou, l’armée Israélienne aurait déjà entamé des opérations en territoire Iranien : « Nos soldats et nos pilotes opèrent avec courage dans le ciel iranien. C’est une guerre de salut. Nous le frapperons d’un seul coup et nous gagnerons ».
Cette déclaration intervient dans un climat de tension extrême au Moyen-Orient, alors que la communauté internationale appelle à la désescalade. Aucune revendication officielle n'a encore été confirmée par Téhéran au sujet des frappes sur Tel-Aviv. Toutefois, les autorités Iraniennes ont précédemment averti qu’elles réagiraient à toute action israélienne menaçant leur sécurité nationale.
Le bilan humain des frappes sur Tel-Aviv reste en cours d’évaluation, mais les premières sources médicales font état d'au moins 27 morts et de nombreux blessés, dont certains dans un état critique.
Le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit une réunion d’urgence dans les prochaines heures pour tenter d’éviter une spirale incontrôlable entre les deux puissances ennemies.
Diddy MASTAKI