
Le pape François, premier pontife latino-américain et défenseur des pauvres, est décédé à 88 ans, laissant un héritage de réformes au sein de l’Église.
Le Vatican a annoncé ce matin le décès du pape François, survenu à l’âge de 88 ans. Le souverain pontife, premier pape latino-américain de l’histoire, avait marqué son pontificat par son engagement en faveur des plus démunis, ses réformes audacieuses et sa volonté de moderniser l’Église catholique, non sans rencontrer une vive opposition.
Élu en mars 2013, le pape François est devenu le 266e évêque de Rome et le premier jésuite à accéder à cette fonction. Originaire d’Argentine, il avait succédé à Benoît XVI, qui avait démissionné, un fait rare dans l’histoire de l’Église. Dès le début de son pontificat, François s’est démarqué par un style simple, une parole directe, et un souci constant pour les pauvres, les migrants et les victimes d’injustices.
Ces dernières années, la santé du pape François avait suscité l’inquiétude. Il avait été hospitalisé à Rome à plusieurs reprises. Son dernier passage à l’hôpital, lié à une grave pneumonie affectant ses deux poumons, avait eu lieu quelques semaines avant sa mort. Son équipe médicale avait annoncé une stabilisation de son état, lui permettant de regagner sa résidence de la Casa Santa Marta.
À peine deux semaines après sa sortie, il avait surpris les fidèles par une apparition émouvante sur la place Saint-Pierre, un geste symbolique de force et de foi.
Le pape François restera dans l’histoire comme un réformateur, ayant cherché à rendre l’Église plus proche du peuple, plus transparente sur les abus, et plus ouverte sur les questions contemporaines. Mais ses initiatives ont souvent été confrontées à des résistances internes, notamment de la part des courants conservateurs au sein de la Curie romaine.
La Rédaction