
Selon la cellule de communication du Gouverneur de Province du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki, a vivement dénoncé les exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23, supplétifs du Rwanda. C'était lors de son intervention mercredi 11 juin à la deuxième journée de la 12ᵉ session de la Conférence des Gouverneurs, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, de plusieurs membres du gouvernement et des Présidents des Assemblées Provinciales.
Selon ce department, Jean-Jacques Purusi a réitéré ses sincères condoléances à la population du Sud-Kivu, victime de graves violations des droits humains dans les zones sous occupation par l'ennemi, et a appelé à ce que tous les moyens soient mobilisés pour parvenir à une paix totale et durable.
Par ailleurs, faisant référence à la signature de l'accord prévue le 15 juin 2025 à Washington, le Gouverneur a exhorté les deux parties à signer un véritable accord de paix, tout en mettant en garde les ennemis de la paix, qui utilisent les négociations comme un cheval de Troie pour poursuivre les massacres des civils et le pillage des ressources naturelles Congolaises.
Dans son adresse à la plénière, le Gouverneur a révélé un nouvel acte barbare survenu à Bukavu, précisément à Funu (Commune de Kadutu), où un jeune garçon a été tiré à bout portant et plusieurs civils blessés, suscitant l’émotion dans la salle. Une minute de silence a été observée à la mémoire de toutes les victimes des tueries perpétrées par le M23 et ses supplétifs.
En outre, le Gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki a lancé un appel solennel au gouvernement national, à la Cour pénale Internationale, à l’ONU et à Amnesty International pour qu’ils se saisissent de ces crimes et poursuivent leurs auteurs. Il a insisté sur le fait que cette tragédie doit cesser immédiatement, plaidant pour une action humaniste, urgente et responsable de toutes les parties prenantes.
Enfin, le Gouverneur a dénoncé le retard dans les paiements des droits dûs aux provinces, rappelant que dans un contexte d’insécurité, les agents de l’État non rémunérés souffrent doublement.
Cependant, J. Purusi a demandé la création d’un fonds spécial pour gérer les conséquences de la guerre au Nord et Sud-Kivu, et l’activation urgente de la Caisse nationale de péréquation, afin de répondre aux besoins pressants des provinces affectées.
Rédaction