
Sébastien-Joseph Muyengo, Evêque du diocèse d’Uvira, actuellement en convalescence hors du diocèse, dit suivre avec une profonde peine et attention soutenue la dégradation de la situation sécuritaire dans la ville d’Uvira et ses environs.
Le lundi 08 septembre 2025, ce prélat catholique a tenu à interpeller tous ceux qui ont la responsabilité de veiller sur la population civile en particulier : le Chef de l’État, garant de la nation, les autorités civiles et militaires afin qu’elles prennent des mesures urgentes pour protéger les populations civiles.
L'évêque du Diocèse d'Uvira s’interroge aussi sur les motivations réelles derrière la nomination contestée d’un général dont la population garde des souvenirs douloureux liés à la chute de Goma et de Bukavu.
Pour ce prélat catholique, l'incompréhension et la peur engendrées par cette décision sont à la base des soulèvements populaires actuels.
Le prélat adresse un appel à la communauté internationale et aux pays engagés dans le processus de paix en RDC notamment le Rwanda, le Qatar, les États-Unis d'Amérique, et les autres partenaires d'agir dans le sens de mettre fin à cette crise.
Aux FARDC et aux forces de sécurité, Mgr Muyengo rappelle leur mission sacrée : protéger le peuple et non tirer sur des civils non armés.
À la population d’Uvira, il lance un appel à l’apaisement, mais aussi à la résistance citoyenne pacifique. Il affirme que le diocèse d’Uvira ne baissera pas les bras face aux menaces de balkanisation.
Pour finir, Mgr Muyengo adresse ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées, sa compassion aux blessés, Sud-Kivu : "Le diocèse d’Uvira ne baissera pas les bras face aux menaces de balkanisation" Évêque Sebastien Muyengo
Sébastien-Joseph Muyengo , évêque du diocèse d’Uvira, actuellement en convalescence hors du diocèse, suit avec une profonde peine et attention soutenue la dégradation de la situation sécuritaire dans la ville d’Uvira et ses environs.
Lundi 8 septembre 2025, ce prélat a tenu à interpeller tous ceux qui ont la responsabilité de veiller sur la population civile en particulier : le Chef de l’État, garant de la nation, les autorités civiles et militaires afin qu’elles prennent des mesures urgentes pour protéger les populations civiles.
L'évêque du Diocèse d'Uvira s’interroge aussi sur les motivations réelles derrière la nomination contestée d’un général dont la population garde des souvenirs douloureux liés à la chute de Goma et de Bukavu.
Pour ce prélat catholique, l'incompréhension et la peur engendrées par cette décision sont à la base des soulèvements populaires actuels.
Le prélat adresse un appel à la communauté internationale et aux pays engagés dans le processus de paix en RDC – notamment le Rwanda, le Qatar, les États-Unis, et les autres partenaires – d agir dans le sens de mettre fin à cette crise.
Aux FARDC et aux forces de sécurité, Mgr Muyengo rappelle leur mission sacrée : protéger le peuple et non tirer sur des civils non armés.
À la population d’Uvira, il lance un appel à l’apaisement, mais aussi à la résistance citoyenne pacifique. Il affirme que le diocèse d’Uvira ne baissera pas les bras face aux menaces de balkanisation.
Pour finir, Mgr Muyengo adresse ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées, sa compassion aux blessés, et renouvelle son soutien spirituel à tout le peuple d’Uvira. Il rappelle avec foi : « Nous ne mourrons pas, nous vivrons. Et Uvira ne tombera pas ».
Rédaction