
Au Nord-Kivu, une attaque armée menée dans la nuit du 08 septembre 2025 par les terroristes des Forces Démocratiques Alliés (ADF) a fait plus de 60 civils tués dans le territoire de Lubero précisément à Ntoyo près de Mangurujipa. Moïse Katumbi, opposant Congolais n’est pas resté indifférent face à ce drame. Dans un message de compassion adressé aux victimes, il dit que « cette nouvelle tragédie suscite une colère d’autant plus vive que les villageois avaient alerté et sollicité en vain la protection étatique. Les autorités, chargées de la protection du territoire et de la population, n’ayant pas pris les mesures nécessaires de sécurité, portent la responsabilité pleine et entière de ces vies innocentes sacrifiées ».
« Face à cette situation inacceptable, j’exprime ma profonde douleur et mes condoléances les plus émues aux familles dévastées. Mes pensées et mes prières vont à chaque victime enfants, parents, proches de cette cruauté inhumaine. Que les survivants trouvent la force de surmonter ce chagrin immense », poursuit Moïse Katumbi.
Dans un communiqué rendu public à Kinshasa 24h après ce drame soit le 09 septembre, le gouvernement Congolais a présenté ses condoléances et se dit demeuré « résolument engagé à poursuivre les opérations militaires et la traque des terroristes, qui ont déjà permis la neutralisation de plusieurs d'entre eux, la destruction de plusieurs de leurs bases et la libération d'otages civils ».
Mais Moïse Katumbi en trouve une irresponsabilité du pouvoir en place . « Il est grand temps que le pouvoir accepte son échec, sorte de sa logique suicidaire d'exclusion et choisisse la voie du dialogue inclusif, seule capable de sortir le pays du chaos et de garantir aux Congolais paix, sécurité et dignité ».
« Le massacre de Ntoyo, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, est une véritable abomination qui brise nos cœurs : plus de 70 vies fauchées, peut-être 102, dont des femmes et des enfants. Sous l’état de siège décrété à répétition par Kinshasa, censé sécuriser l’Est de la RDC, les ADF massacrent dans une impunité révoltante, révélant l’échec total de l’Etat à protéger le droit sacré à la vie ».
Une autre attaque similaire a fait 18 morts selon le gouvernement Congolais dans les villages de Fotodu, localité de Bakila-Bakaiko et d'Avey, localité de Buloloma, groupement Batangi-Mbau, secteur de Beni-Mbau en territoire de Beni.
Face à ces nombreuses attaques ADF, le gouvernement est rassuré de sa détermination à mettre définitivement fin aux activités ce mouvement terroriste affilié à l’Etat Islamique sur le territoire Congolais.
Pacheco Kavundama