
Le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Belgique, Maxime Prévot, a accueilli ce jeudi 20 mars à Bruxelles une délégation des églises congolaises impliquées dans la recherche de la paix en République démocratique du Congo par une médiation internationale afin d'apaiser les tensions dans l’Est du pays, où les affrontements continuent d'être enregistrés dans plusieurs coins entre l'armée loyaliste et les rebelles du M23-AFC.
L’initiative portée par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC), nommée « Pacte Social pour la Paix et le Bien-Vivre Ensemble en RDC et dans les Grands Lacs », entend contribuer dans le renforcement de la cohésion nationale et traiter les causes profondes du conflit qui affecte l'Est de la RDC.
Après une rencontre avec le président de la République française, Emmanuel Macron, les représentants ces églises ont poursuivi leurs consultations en Belgique, un pays historiquement impliqué dans les affaires politiques congolaises.
Le Vice-premier ministre en charge des affaires étrangères de la France, Maxime Prévot a salué cette démarche qu’il suppose être ouverte et inclusive, et a insisté sur l’importance de saisir cette opportunité pour encourager la paix et la stabilité en RDC.
« C’est une initiative de dialogue à saisir pour renforcer la cohésion et aborder les causes profondes du conflit dans l’Est de la RDC », peut-on lire sur son X.
Lors de l'entretien entre les prélats de l'église catholique et de l'ECC et le président français à l’Élysée, Emmanuel Macron a affirmé son soutien total à la démarche des églises congolaises. Macron a estimé que le dialogue était essentiel pour restaurer la souveraineté de la RDC face aux défis sécuritaires persistants.
Depuis quelques semaines maintenant, les représentants de la CENCO et de l’ECC ont élargi leurs consultations. Ils ont pu rencontrer les présidents de l’Angola, de l’Ouganda, du Rwanda et même du Kenya, ainsi que le président congolais Félix Tshisekedi et des émissaires de la rébellion du M23.
Pendant ce temps, les rebelles continuent de progresser. Depuis ce mercredi 19 mars 2025, ils ont pris le contrôle de walikale-centre, où était située la base de commandement militaire des FARDC depuis la chute de la ville de Goma.
Le Mwami