Le ministère de la Santé publique a révélé une hausse préoccupante du taux de létalité associé à l’épidémie de variole de singe, couramment appelée Mpox.
Selon un communiqué diffusé mardi 26 novembre 2024, ce taux est passé de 0,21 % à 1 % au 23 novembre, marquant une évolution alarmante dans un pays de près de 120 millions d’habitants.
La semaine 47 a été particulièrement marquée par l’enregistrement de 893 nouveaux cas suspects, dont 42 ont été confirmés. Tragiquement, ces nouvelles infections ont également entraîné la mort de 9 personnes parmi les cas suspects, poussant le taux de létalité à des niveaux qui suscitent une forte inquiétude parmi les experts.
Depuis le début de l’épidémie, déclarée le 14 août 2024, la RDC a enregistré un total de 49.056 cas suspects. Parmi ceux-ci, 10.846 cas ont été confirmés, avec un bilan tragique de 1.193 décès. Les experts avertissent que le taux de létalité croissant pourrait avoir des répercussions dramatiques sur les communautés déjà vulnérables du pays, où les systèmes de santé sont souvent surchargés.
Face à cette crise sanitaire, les autorités congolaises assurent qu’elles travaillent inlassablement à mettre en place des stratégies de riposte efficaces, en mobilisant notamment l’appui des partenaires internationaux. D’après celles-ci, les efforts sont en train d’être intensifiés en matière de sensibilisation, de vaccination et de traitement pour éviter une aggravation de la situation.
La variole de singe, une maladie virale zoonotique, ne cesse de préoccuper l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Alors que la RDC s’efforce de maîtriser cette épidémie, la structure internationale affirme rester attentive aux évolutions de la situation, consciente des implications potentielles pour la santé publique mondiale.