Les enseignants des écoles publiques et conventionnées de la ville de Butembo, dans la province éducationnelle Nord-Kivu II, ont entamé depuis lundi 9 janvier 2023 un mouvement de grève sèche. Ils réclament leur prime de gratuité et le 30% de leur salaire.
Jeudi 12 janvier, les représentants des enseignants, les chefs d’Établissements des écoles concernées et les autorités de l’EPST/Nord-Kivu II ont échangé autour de la gratuité de l’enseignement de base. Au cours de ces échanges, les responsables de l’EPST au niveau local ont conscientisé les grévistes sur les efforts du gouvernement de la République Démocratique du Congo sur la mise en œuvre de ce programme.
« Le dialogue que nous venons de faire avec les chefs d’établissements et les enseignants vise à leur montrer les efforts du chef de l’Etat. Et ils ont compris la différence entre la prime de gratuité et le salaire », explique Chalumoo Tsambali Salomon, proved de l’EPST/Nord-Kivu II.
Pour lui, la grève déclenchée par les enseignants des écoles publiques est une instrumentalisation des professionnels de la craie par des politiques pour les propres intérêts.
« Nous sommes dans une année électorale, il y a des gens qui veulent tout politiser soit en demandant aux enseignants d’aller en grève soit en voulant piétiner les efforts du chef de l’Etat », déclare-t-il.
A l’issue de ce dialogue, les grévistes ont accepté de reprendre le chemin de l’école. Cependant, leur absence a été constatée dans plusieurs établissements scolaires ce vendredi 13 janvier 2023. Et aucune déclaration officielle portant suspension ou levée de grève n’est encore faite par les syndicalistes.
Martin Leku